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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 17:03
ewan-copie-1


Ewan Mac Gregor était hier soir au Grand Journal de Canal + pour parler de son nouveau film, I Love You Phillip Morris, avec Jim Carrey.

Un film inspiré d'une histoire vraie, celle d'un père de famille modèle qui fait son coming-out et se lance dans l'arnaque. Arrêté, il est envoyé en prison où il rencontre un autre détenu, Phillip Morris, dont il tombe amoureux. A sa sortie, il fera tout POUR faire évader son amant.

Les deux stars étaient en France pour la promo. On a surtout parlé du délirant Jim Carrey, notamment pour sa prestation au 20 heures de Claire Chazal, mais Ewan Mac Gregor n'est en reste. Après avoir reçu, des mains du Ministre de la Culture, les insignes de Chevalier des Arts et des Lettres, les deux acteurs se sont embrassés à pleine bouche dans le bâtiment ministériel.

Le soir donc, reçus au Grand Journal de Canal +, ils ont répondu avec beaucoup de simplicité et d'humour aux questions de Michel Denisot et de ses comparses.

Ewan Mac Gregor m'étonnera toujours. Ce gars-là a mille visages. Drug addict au crâne rasé et au regard fou dans Trainspotting, sage chevalier Jedi dans Star Wars, amoureux transi à la voix d'or dans Moulin Rouge, naïf au grand coeur dans Une vie moins ordinaire... J'adore. Et au naturel, comme sur le plateau de Canal +; hier soir, il est pas mal non plus !
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 14:12
blur-cinemaMantes-la-Jolie, Evry, Torcy, Evry, La Mézière, Lanester, Cherbourg, Villenave d'Ornon, Brignais et Bruyay-la-Buissière...

Non, ce n'est pas la liste de la tournée de Jean-Pierre Mader. C'est celle des villes où sera diffusé le documentaire No Distance Left to Run, sur Blur. Exclusivement, apparemment, dans les cinémas CGR.

Il va donc falloir se taper la route jusqu'à Bruay-la-Buissière pour avoir la chance de voir Damon Albarn, Graham Coxon, Alex James et Dave Rowntree sur écran géant. Les Bruaysiens ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont d'habiter cette ville.

Le documentaire revient sur l'histiore du groupe britanique, qui s'est reformé l'été dernier à l'occasion  de quelques concerts européens. Dont un à Lyon. Le concert où il fallait être. Enfin, il parait. J'étais à la Japan Expo. Saloperie de Japan Expo.

En attendant le 19 janvier, date de sortie du documentaire, voici le trailer.

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 10:26
priba-evil-dead
J'ai cette phrase en tête depuis ce matin. Depuis que le Figaro a annoncé dans ses colonnes que le groupe Auchan allait lancer le premier hypermarché hard-discount en France. Son nom : Priba. Et là, je me marre toute seule devant mon écran. Priba...

«Chez Priba, les prix sont bas !» Le slogan de l'hypermarché dans lequel travaille Ash, le héros de la trilogie Evil Dead, de Sam Raimi (un quatrième opus, toujours avec Bruce Campbell, et toujours de Sam Raimi, serait prévu. Je croise les doigts). Un personnage complètement barré.

Dans les deux premiers épisodes, Ash et ses potes décident d'aller passer le week-end dans une vieille cabane abandonnée au fond des bois, ce qui n'est déjà pas très malin, et tombent sur le Necronomicon, qu'ils lisent, ce qui déchaîne les démons de l'enfer (ils l'ont un peu cherché).

Dans le troisième film, peut-être moins gore mais plus axé sur le burlesque (quoique la scène Who's laughing now du 2 vaut son pesant de cacahouètes), Ash est aspiré dans le passé, il se retrouve dans un Moyen-Âge peuplé de démons et de sorcières.

Arrêté par des villageois, il les impressionne avec son «bâton magique». Un superbe article de chez Priba, où, je le rappelle, les prix sont bas. C'EST CLAIR ????


Evil Dead III / chez Priba, les prix sont bas
envoyé par tonton_bdm. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.

Le gars qui a pondu le nom de Priba pour l'hypermarché d'Auchan était-il au courant de l'existence de ce film (ou peut-être n'avait-il vu que la verison originale, où Ash bosse chez S-Mart, «Shop smart, shop S-mart !») ? Est-ce un clin d'oeil ?
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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 15:03
paranormal-activity

Paranormal Activity
avait été annoncé comme LE film le plus flippant de la décennie. L'histoire ? Un couple se filme jour et nuit afin de tenter de comprendre les phénomènes surnaturels qui semblent poursuivre la jeune fille. Un film entièrement tourné avec une petite caméra, avec des images parfois tremblantes façon c'est-moi-qui-l-ai-fait.

La promo du film a été savamment orchestrée, avec une bande-annonce teasing qui, plutôt que de diffuser des extraits du film, montrait les premiers spectateurs prostrés sur leur siège, sursautant et hurlant au moindre bruit suspect. Et pour faire mariner les spectateurs, les diffuseurs ont préféré ne diffuser le film que dans une douzaine de salles, afin de faire monter la sauce et de créer le buzz sur Twitter, Facebook et le ouaibe en général.

Aux Etats-Unis, où il tourne depuis septembre, Paranormal Activity a eu un gros succès, et a déjà rapporté plus de 100 millions de dollars pour un budget de 15000 dollars, c'est plutôt rentable...

Une histoire qui rappelle étrangement, dix ans après sa sortie, le film Le Projet Blair Witch, qui lui aussi utilisait le ressort du faux-vrai document récupéré après la disparition tragique de ses protagonistes.

Bref, un film dont tout le monde parlait avant même sa sortie en France le 2 décembre dernier.

Et là... Déception pour de nombreux fans de films d'horreur, acharnement des cinéphiles. «Le recours au procédé de la caméra subjective pour abolir la frontière entre la fiction et la réalité n'est pas obligatoirement synonyme de réussite» selon Mad Movies, «La campagne marketing assure que c'est effrayant. L'Express assure que c'est une escroquerie», «Une porte qui claque, la lumière du couloir qui s'allume en pleine nuit. C'est tout ? Oui. L'arnaque absolue, on vous dit» pour Télérama... 



J'avais toutes ces critiques en tête en allant voir le film hier soir. Au final ? Une agréable surprise et quelques frissons.

Oui, comme Paranormal Activity joue sur la suggestion, on ne voit pas grand chose, si ce n'est deux-trois empreintes de poule géante dans du talc ou une porte qui claque toute seule. N'empêche, c'est largement suffisant pour créer un climat oppressant qui laisse le spectateur dans un état de tension tel qu'on guette le moindre changement de lumière à l'écran, signe qu'il va se passer quelque chose.

Pour être honnête, souvent, il ne se passe rien. Une table de oui-ja qui prend feu, un drap qui se soulève. Pas de scènes effrayantes à proprement parler. Des bruits de pas au loin, des craquements étranges, mais à chaque fois qu'on s'attend à ce que quelque chose d'horrible arrive, nada.

C'est limite ça qui est horrible, car la tension, elle, reste. Lorsque le jeune homme monte dans le grenier, d'où semblent venir les traces de pas, et en fait le tour avec sa lampe torche, on sait - on a l'habitude des films d'hoeeur - qu'à un moment, dans le faisceau, il va y avoir quelque chose de terrifiant : un visage grimaçant, un cadavre décharné, au moins une petite ombre inquiétante ? Eh bien non. Rien. On a eu peur pour rien. Mais on a eu peur quand même. Et c'est ça qui compte.

Je préfère de loin un film comme Paranormal Activity, où le scénario est, il est vrai, résumable sur un ticket de métro et les effets spéciaux quasi-inexistants, que toute la série des Saw, qui n'ont d'autre argument que des scènes de torture-porn plus insoutenables à chaque nouvel opus. Je préfère trembler devant une porte qui grince que me retenir de vomir devant une fille qu'on menace d'énucler (j'ai bien écrit) après lui avoir arraché la langue si elle n'accepte pas de brûler au fer à friser les tétons d'un inconnu dont on aura préalablement passé les orteils au mixer (vous retrouverez ça dans Saw 7 sans doute).

Ces derniers temps, les films d'horreur ont trop pris l'habitude de verser dans le sadisme et d'oublier de faire peur.  Paranormal Activity, s'il ne révolutionne pas le genre, a le mérite de jouer sur ces peurs les plus basiques, la peur du noir, de ces bruits qu'on n'arrivent pas à identifier, la peur du croque-mitaine caché dans l'armoire...

Alors oui, on espère que le succès du film ne va pas donner l'idée à 36 réalisateurs en herbe de faire leur propre film d'horreur avec une petite caméra DV et un montage à la hache. Mais c'est pareil pour beaucoup de films. Comme Scream, qui avait donné naissance à toute une série de slashers surfant sur le succès du film de Wes Craven, le premier et le moins pire étant Souviens-toi L'été Dernier... Bon là, avec le peu de moyens nécessaires pour tourner un film comme Paranormal Activity, on peut s'attendre à retrouver, même sur le web, des dizaines d'ersatz de films d'horreur tournés et montés en deux jours... Tant pis. Au bout de deux ou trois échecs commerciaux, il y a des choses que le phénomène s'essouffle...

Paranormal Activity n'est pas le film le plus effrayant qui n'ait jamais été réalisé (le plus flippant, c'est Bienvenue chez les Ch'tis). Paranormal Activity doit en grande partie son succès au marketing viral qui l'a précédé. Paranormal Activity ne restera pas dans les mémoires comme un grand film. C'est vrai. Mais regardez-le, seul dans une grande maison isolée, avec un seau de pop-corn et en pleine nuit, et on en reparle.

...

Ceci dit, même Histoires Naturelles, seul dans une grande maison isolée avec un seau de pop-corn et en pleine nuit, ça doit faire peur...

...

C'est à cause du pop-corn ou de la grande maison isolée ?

...

C'est parce que la maison est grande ou parce qu'elle est isolée qu'elle fait peur ?

...

J'ai pas de chute là...

...
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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 16:02
twilight-2
(Photo : Bella tire la tronche, elle voulait aller voir Avatar mais c'était complet)

A y est, j'ai fini le livre et gagné le droit d'aller voir au cinéma Twilight : Tentation (ou Twilight : New Moon pour ceux qui préfèrent la V.O.... En gros, c'est Twilight 2 quoi...)

Verdict : mieux que le 1.

Mais encore ? Plutôt bien adapté par rapport au livre. Evidemment, on pourra reprocher les nombreuses ellipses du film par rapport à la version livresque. Logique, toujours difficile voire impossible de restituer en deux heures ou même plus la richesse d'un livre de 400 pages.
Mais ces ellipses n'ont rien à voir avec celles de l'adaptation ratée de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, où l'histoire se focalise sur les histoires d'amour adolescentes jusqu'à en oublier l'essence du film (c'est qui le Prince du Sang-Mêlé ? Tout le monde s'en fiche, d'ailleurs quand [SPOILER] Rogue chope Harry à la fin et lui dit qu'il est le Prince, on a presque oublié de quoi il parle)

Où en étais-je ? Ah oui. Twilight 2 EST par essence une histoire d'amour entre adolescents. Alors forcément, on n'est pas déçus. A part si on s'attendait à un film de vampires sanglants mais dans ce cas, c'est qu'il faut vraiment se mettre à lire les critiques avant d'aller au cinoche. Mignon tout plein, sans risque, avec quelques scènes d'humour (plus, ça n'aurait pas été trop, mais je crois l'avoir déjà dit).

Le tout est en tout cas bien filmé, les effets spéciaux sont suffisants pour rendre l'ensemble crédibles, mais assez discrets pour laisser place au scénario (on n'est pas Transformers).

Les personnages secondaires sont sympathiques et gagneraient à être creusés. Jacob l'indien méritait plus, de même que sa bande de copains-loups. La méchante vampire Victoria est assez charismatique et la famille de vampires italiens plutôt intrigante. Mais on les voit si peu ! Qui sont-ils ? A part une bande d'aristos mal fagotés, on n'en sait pas plus. Dans la suite de la saga peut-être ?
Cu-cul quand même
Twilight est un peu gnangnan aussi parfois, il faut le dire. Comme cette scène où Edward arrive au ralenti, la chemise flottant dans le vent, les cheveux ondulant légèrement sous la brise. Ou ces déclarations enflammées des deux tourtereaux qu'on a envie de secouer «Remuez-vous merde, vous avez 18 ans... Allez vous saouler et faire les cons dans la rue au lieu de pleurer devant une vieille version de Roméo et Juliette.» (bon, OK, théoriquement, Edward a une centaine d'années mais bon.)

Alors parfois on sourit devant le côté un peu mièvre. On donne un coup de coude à son voisin, en levant les yeux vers le ciel et en soufflant «Pfff... N'importe quoi...», on se cache les yeux pour ne pas être éclaboussé par tous ces bons sentiments. Et on sort de la salle en se demandant quand sort le prochain opus...
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 08:49
Jusqu'en enfer. Le titre du dernier film de Sam Raimi. Sam Raimi : le papa cinématographique de Spiderman, mais surtout, le réalisateur d'Evil Dead. Un film d'horreur qui, près de trente ans après sa sortie (ça nous rajeunit pas), a gardé son efficacité. On y suit l'histoire d'Ash, interprété par le formidable Bruce Campbell, et de ses amis, qui décident de passer le week-end dans une grange délabrée au milieu d'un bois sinistre (quelle idée aussi !) et trouve un livre - le Necronomicon - qui réveillent des esprits démoniaques. Le film n'en finit pas de faire frémir, sursauter et surtout, et c'est là le génie de Sam Raimi, il fait rire.

Jusqu'en enfer, sorti le 27 mai, est marquée de cette patte horrifico-humoristique. Christine travaille dans une banque. Un jour, en vue d'obtenir une promotion en prouvant à son patron qu'elle est ferme, la jeune femme refuse une prolongation de crédit à une vieille femme inquiétante. Pas de bol : il s'agissait d'une gitane qui, comme toute vieille gitane digne de ce nom, lance une malédiction sur Christine. C'est alors que le festival commence : visions cauchemardesques et démons sadiques vont empoisonner la vie de la jeune banquière. Un régal pour le spectateur, à condition de ne pas être sensible aux crachats, jets de bave, dentiers qui volent et autres joyeusetés. Dans la salle, pas mal de de «Aah !» (ouh là là, j'ai eu peur), beaucoup de «Aaaaaaaaah!» (Beurk mais c'est dégoutant), et encore plus de «Ah ah ah !» (pas possible mais c'est trop drôle).

 Si Jusqu'en en enfer ne surpasse pas Evil Dead (faut pas déconner), on retrouve vraiment cette touche de gore too much, avec des situations volontairement grotesques : du sang qui gicle d'une narine par litres, une bagarre épique entre l'héroïne et la vieille gitane dans un parking souterrain (photo)...

Dommage que la fin soit prévisible (est-ce une volonté de Sam Raimi, un autre clin d'oeil aux clichés des films d'horreur ?)

Mais face à tous les navets prétendument horrifiques qui sont sortis ces dernières années, où l'humour n'a que peu de place, Jusqu'en enfer est une bouffée d'air frais. Enfin... Plutot un jet de bave gluante en plein dans la gueule.
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 05:07
Jamie Pugh est livreur de pizzas la nuit, chauffeur le jour. Il a 37 ans. Rêve d'une autre vie, une vie où il pourrait chanter devant un public. C'est quelque chose qu'il n'a encore jamais fait. Et, alors qu'il est dans les coulisses de l'émission Britain's got talent, avec Ant et Dec, Jamie Pugh est terrifié. Sur scène, les éliminations s'enchainent. C'est à lui d'y aller.

Lorsque le Gallois arrive devant le jury, on a l'impression de ressentir sa peur. Simon Cowell ne s'y trompe pas : «Vous êtes terrifié, n'est-ce pas ?» - «Oui.» répond timidement le candidat à la célébrité.

Jamie Pugh explique qu'il va chanter Bring Him Home, de la comédie musicale les Misérables... Tiens... Les Misérables, la même oeuvre dont est extraite I dreamed a dream, interprété devant ce même jury par une certaine Susan Boyle.

Et comme ce fut le cas avec l'écossaise Susan Boyle, Jamie Pugh obtient, après sa prestation, les louanges du jury qui lui accorde évidemment les trois «oui» nécessaires pour continuer l'aventure. L'homme est au bord de l'évanouissement. Encore une fois un très beau moment de télévision, merci la Grande-Bretagne...

Et voilà. Pas possible de me retenir, encore des larmes. Il faut vraiment que je m'endurcisse. C'est pas possible.

Bring Him Home, c'est la chanson que chante Jean Valjean, après la prise de la barricade par les soldats. Il espère que Marius, le grand amour de Cosette, rentrera sain et sauf et implore le seigneur de prendre sa propre vie à la place de celle du jeune homme, s'il le faut. Les paroles :

God on high
Hear my prayer
In my need
You have always been there

He is young
He's afraid
Let him rest
Heaven blessed.
Bring him home
Bring him home
Bring him home.

He's like the son I might have known
If God had granted me a son.
The summers die
One by one
How soon they fly
On and on
And I am old
And will be gone.

Bring him peace
Bring him joy
He is young
He is only a boy

You can take
You can give
Let him be
Let him live
If I die, let me die
Let him live
Bring him home
Bring him home
Bring him home.

Ça c'est sûr que niveau paroles, c'est pas la compagnie créole...
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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 10:08
Déjà, je présente mes plus plates excuses pour ce titre, tellement facile qu'il en est risible. Mais je suis prête à mettre ma main à couper (la gauche, dans le doute) qu'il a été utilisé ailleurs, par d'autres. Peut-être même que certains ont cru tenir le titre du siècle.

Une semaine après avoir vu Bénabar sur scène, je suis donc allée voir Bénabar au cinoche (comptes-rendus du concert et ). Je suis comme ça moi, quand j'aime, je ne compte pas. Et Bénabar, je l'adore.

Incognito, le film dans lequel joue Bénabar donc, n'a pas forcément reçu des critiques élogieuses. N'a pas été descendu par la critique non plus. Et je crois que c'est à l'image de ce qu'il est. Une bonne petite comédie, vraiment sympathique, qui ne restera pas dans les annales comme un chef d'oeuvre, mais qui aura permis de passer un excellent moment en compagnie de bons acteurs.

En tout cas, j'ai plus ri devant Incognito que devant Bienvenue chez les Ch'tis. C'est un fait. Ceci dit, je crois que je ris plus devant la pub avec les bébés qui rigolent que devant les Ch'tis. Même les débats de l'Assemblée nationale me font plus marrer. Bref. Comparaison foireuse.

Que ceux qui ont un peu de mal à supporter Franck Dubosc passent leur chemin. L'humoriste joue ici un rôle outrancier, à prendre au 26e degré. Bénabar quant à lui est une très bonne surprise. Pas un énième chanteur qui veut faire du cinéma, mais un réel talent d'acteur, qu'on a de toute façon déjà eu le bonheur de voir lors des concerts. La comédie est un genre qui lui va bien, forcément. Rappelons que Bénabar a co-écrit des épisodes de la série H qui n'était pas exactement versée dans le drame.

Incognito est bourré de références à Bénabar. Ou pas. Peut-être que moi et Jules, on a juste voulu en trouver à tout prix. Mais lorsque Lucas (Bénabar), en panne d'inspiration, feuillette des prospectus et dit un truc du genre «Je vais quand même pas écrire sur des stores électriques», forcément, on pense à «Quatre murs et un toit». De même, lorsqu'il tente de trouver un nouveau style, Lucas imite d'abord Alain Bashung, puis Manu Chao, et enfin la nouvelle chanson française, qui ressemble terriblement à du... Bénabar...

Un film agréable donc, qui mérite le détour pour peu qu'on ne soit pas agacé par les invraisemblances de l'histoire.

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 16:02
J'ai entendu parler de ce buzz alors que j'étais en vacances à New York. Quand j'ai vu un extrait de la prestation de Susan Boyle à la télévision, je n'ai pas compris. J'ai cru à une blague et je me suis dit « Ah, les vaches, ils se moquent des Misérables ».

Et moi j'ai j'aime bien Les Misérables. J'ai découvert la comédie musicale en 1998, dans une version en play-back présentée par une troupe de théâtre amateur. J'ai été subjuguée. J'ai ensuite eu la chance de voir la comédie musicale à Londres. Deux fois. Une merveille. Tous ces sentiments, la colère, le désespoir, la haine, l'amour, la vengeance, la solitude... Mis en musique avec virtuosité.

Faut dire que dès que ça chante dans un film, j'adhère. Moulin Rouge, Chicago... J'ai l'impression que « la vie c'est plus marrant C'est moins désespérant En chantant ». A part pour Annie, la petite orpheline, que j'ai réellement envie de claquer. «Tomorrow! Tomorrow! I love ya Tomorrow! You're always A day A way! » CHLAC !

Bref. Revenons à Susan Boyle. Quand j'ai vu l'extrait de Britain's Got Talent, où cette écossaise pleine de fantaisie, d'humilité, d'humour et de simplicité, arrive sur scène, moquée, pour finir par retourner le public, et le jury, j'étais sur le c**. Un conte presque trop beau pour être vraie. Never been kissed, Susan est aujourd'hui adulée dans le monde entier. En moins d'une semaine, sa page Facebook a déjà réuni 1 569 515 fans (dont moi). Reste à espérer que le conte de fées ne s'arrêtera pas du jour au lendemain, que le carosse ne se transformera pas en citrouille lorsque sonneront les douze coups de minuit. Susan Boyle mérite mieux que ça.



nouvelle star angleterre 2009 Susan Boyle
envoyé par myonlylover11

Pour info, les paroles de «I dreamed a dream», chanté par Fantine, alors qu'elle a tout perdu, viré de l'usine, réduite à la prostitution pour espérer gagner de quoi payer les Thénardier, qui gardent sa fille Cosette :

There was a time when men were kind
When their voices were soft
And their words inviting
There was a time when love was blind
And the world was a song
And the song was exciting
There was a time
Then it all went wrong

I dreamed a dream in time gone by
When hope was high
And life worth living
I dreamed that love would never die
I dreamed that God would be forgiving
Then I was young and unafraid
And dreams were made and used and wasted
There was no ransom to be paid
No song unsung, no wine untasted

But the tigers come at night
With their voices soft as thunder
As they tear your hope apart
And they turn your dream to shame

He slept a summer by my side
He filled my days with endless wonder
He took my childhood in his stride
But he was gone when autumn came

And still I dream he'll come to me
That we will live the years together
But there are dreams that cannot be
And there are storms we cannot weather

I had a dream my life would be
So different from this hell I'm living
So different now from what it seemed
Now life has killed the dream I dreamed.

La chanson existe en français. La version originale des Misérables est d'ailleurs française et date de 1980. Les Anglais l'ont adaptée en 1985, et lorsqu'elle est revenue en France, elle a été réadaptée à partir de la version anglaise.

Version qui, à mon humble avis, est bien meilleure que l'originale, dont les paroles, parfois absconses, n'ont pas l'intemporalité de son remake.

Ainsi, en 1980, «J'avais rêvé d'une autre vie» donnait quelque chose comme «J'avais rêvé d'une autre vie mais la vie a tué mes rêves comme on étouffe les derniers cris d'un animal que l'on achève J'avais rêvé d'un coeur si grand que le mien puisse y trouver place mais mon premier prince charmant fut l'assassin de mon enfance...»

Voici les paroles de la version française remodelée à partir de la version anglaise (elle même adaptée de la version française, si vous avez suivi).

Doux Seigneur,
Que vous ai-je fait,
Pour que plus je tombe,
Et plus vous me
laissiez tomber?
J'avais rêvé d'un coeur si grand,
Que le mien y trouve place
Pour un bonheur à partager.
Doux Seigneur,
Que vous ai-je fait?

J'avais rêvé d'une autre vie
Quand ma vie passait
Comme un rêve.
J'étais prête
À toutes les folies,
À toutes les passions

Qui se lèvent.
J'étais si jeune, où est le mal?
Je voulais rire,
Aimer et vivre,
Danser jusqu'à la fin du bal,
Ivre du bonheur d'être libre.

Mais les loups rôdent dans la nuit;
Et l'un d'eux flairait ma trace.
Moi, j'ai comblé l'appétit
Du premier voleur qui passe.

Il a accoutumé ma vie
À la chaleur de sa présence.
Et puis un jour il est parti
En m'ayant volé mon enfance.

Parfois je rêve de lui encore:
Il me supplie et il regrette.
Mais le rêve s'éteint à l'aurore,
Comme les lampions d'un soir de fête.

J'avais rêvé d'une autre vie.
À peine commencée elle s'achève.
J'avais rêvé d'une autre vie,
Mais la vie a tué
Mes rêves.

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 16:34
A la lecture de mon titre, on pourrait croire que je n'ai pas aimé ce film. Il n'en est rien. Même s'il ne me restera pas comme le chef d'oeuvre qui a changé ma vie (comme Mamma Mia par exemple - ! - ), Marley et moi m'a beaucoup plu, et m'a même profondément émue.

Car c'est là le "problème". Clairement vendu dans la bande-annonce comme une sympathique petite comédie américaine de plus, Marley et moi s'avère très vite être bien plus que ça. Point négatif : tous les gags sont dans la bande-annonce. Point positif : le reste est très bien quand même.

L'histoire ? Jenny et John, jeune couple amoureux, tous deux journalistes, s'installent en Floride. John, pas vraiment pressé d'être papa, pense calmer les ardeurs de Jenny en lui achetant un charmant "toutou en solde", un chiot labrador craquant, mais pas vraiment obéissant. Marley, puisque c'est comme ça que John le baptise, va suivre le couple tout au long de sa vie.

C'est là que s'insinue le côté dramatique du film. Pas de catastrophe en perspective, pas de maladie grave ou de mort prématurée; juste un quotidien qui s'installe, une routine qui devient ingérable, une petite vie qui s'étire mollement, les années qui passent et amènent leur lot de regrets et de désillusions...

A chaque moment crucial de la vie du couple, Marley est là. Lors de la naissance des trois enfants, le déménagement, les changements de boulot. Les moments de joie, les moments de stress. Le chien n'est plus le sujet principal du film, mais il est le témoin privilégié de l'histoire de Jenny et John.

Une bonne surprise que ce film dont on ressort forcément avec les larmes aux yeux, à moins d'avoir un coeur de pierre...
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