Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 15:12

BOUC93HCQAEnQji.jpg-large.jpg[ATTENTION SPOILERS]

Londres, stade de Wembley, 2 juillet 2013. Après 7 ans d'absence (tournée avec Take That en 2011 mais dernière tournée solo en 2006), Robbie Williams fait son grand retour avec Take The Crown Stadium Tour.

Passée la petite déception de ne pas avoir de date dans l'Hexagone (et d'en voir une en Estonie...), et billets en poche pour la capitale anglaise, nous voici devant cette scène monumentale, où le visage du chanteur se dessine en relief. Ego a Go Go...

Après une entrée encore une fois sensationnelle (accroché à un câble, il descend du haut du décor), sur Hey Woh Yeah Yeah, il commence par l'incontournable Let Me Entertain You. LA Chanson. Celle qui met tout de suite dans l'ambiance et qui peut faire sauter les 68 000 personnes d'un stade en même temps. Ce qui est, selon moi, très dangereux, parce que ça peut provoquer des secousses sismiques.

Impossible de me souvenir de l'ordre exactes des chansons qui ont suivi, mais la setlist était exceptionnelle, avec des titres de l'ensemble des 9 albums (Swing... mis à part), des effets spéciaux impressionnants, avec une utilisation intelligente de la vidéo, notamment sur Me And My Monkey, Hot Fudge ou Come Undone... Les différents bustes représentant Robbie Williams, apparaissent et disparaissent, crachant de l'eau par la bouche, du feu par le nez, lâchant une floppée de ballons multicolores par le crâne... Le billet coûte 75 livres mais franchement, vu le coût en ballons multicolores et en bustes de Robbie Williams, le spectateur n'est pas floué.

Un show de deux heures

Deux heures de show survitaminé, avec un Robbie Williams en grande forme qui ferait presque oublier qu'il a 40 ans l'an prochain. Blagues potaches, jeux avec la caméra, pas de danse... Robbie Williams est THE ENTERTAINER. Capable de faire danser un stade, de le faire rire, de l'émouvoir quand il demande, pendant Come Undone : "England, am I still your son ?" et semble sincèrement ému de la réponse positive. Gentiment provocateur quand il raille Beady Eye, son ennemi préféré, Liam Gallagher (qui l'avait, ceci dit, bien cherché). Lourdingue-drôle quand il fait monter une fille sur scène ("je choisis toujours celle qui a les plus beaux seins"), maniant l'auto-dérision lorsqu'il explique ne pas être sûr de se souvenir des paroles de Me And My Monkey ("La chanson fait 7 minutes et j'ai fait deux cures de désintox").

Au final, l'impression parfoit d'être autant spectateur d'un one-man show que d'un concert.

Et comme la performance vocale est aussi au rendez-vous, on se retrouve avec des moments de grâce, comme pendant Angels, qui clot le concert, sous les feux d'artifice, repris par des dizaines de milliers de personnes à l'unisson. Seul sur scène, Robbie Williams demande à la foule de prendre a capella le refrain une dernière fois avant de s'éclipser...

Partager cet article
Repost0

commentaires