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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 14:50
C'est la question que je me pose depuis ce midi.

Parce que Michael Jackson, ça fout un coup. Un monument qui disparait du jour au lendemain. Un peu comme si tu te réveilles un matin et bing, plus de tour Eiffel. Alors que tu pensais que jamais elle disparaitrait de ton paysage.

Filip Nikolic, OK, ce n'est pas une tour Eiffel de la chanson. N'empêche. On ne meurt pas à 35 ans. Et n'empêche, qu'on le veuille ou non, les boys band ont marqué de leur petite empreinte l'histoire, si ce n'est celle de la musique, au moins celle des phénomènes de société.

Et Patrick Swayze... 53 ans. Le cheval sauvage est parti. Restent nos yeux de midinette pour pleurer devant la 345 rediffusion de Dirty Dancing, en lançant ça et là des répliques mythiques et énigmatiques aux oreilles du profane, «On laisse pas bébé dans un coin», «C'est pas un crime de porter une pastèque», «Reste assis Jack»...

Et ce midi, c'est Stephen Gately qui tire sa révérence. A 33 ans, le beau gosse des Boyzone (parce que dans les Boys Band dignes de ce nom, il y a toujours un rôle pour chacun des membres, Stephen était le beau gosse) est décédé à Majorque. Une fin d'année noire pour les boys band, une année terrible pour les années 90.

Je ne suis pas une adepte de la théorie du complot, mais là, je commence à me poser des questions. Ca commence à faire beaucoup. Y aurait-il quelqu'un dans l'ombre qui fomente une vaste machination contre les années 1990 ? Qui est-il ? Quelle sera sa prochaine cible ?
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 11:26
Voilà encore des vidéos qu'elles font du bien au moral : les «Literal version» qu'on peut trouver sur Youtube.
Le concept : reprendre le clip et la musique d'une chanson célèbre, et réécrire les paroles, de façon à donner l'impression que la vidéo illustre mot pour mot les paroles de la chanson. Totalement hilarant...

Quelques exemples sympas : Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler, Losing my Religion de REM ou encore You're Beautiful de James Blunt









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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 08:23
Ah le Google Bombing ! Cette pratique qui consiste à jouer avec la façon dont Google référence les sites Internet, afin de faire remonter dans les recherches pas très nettes des adresses cocasses (plus d'infos sur Wikipédia).

Cette fois, les internautes se sont donnés le mot pour qu'à la recherche «trou du cul du web» soit associé, et en première place s'il vous plaît, le site officiel de Nicolas Sarkozy...

 C'est bête, c'est inutile, c'est drôle.


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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 11:40
A vingt ans, on me demandait quand je comptais me caser.
A vingt-cinq ans, on me demandait quand je comptais épouser Jules.
Aujourd'hui, à l'aube de la trentaine (brr), «on» a apparemment compris que Jules ne convolerions pas de manière officielle, parce que nous préférons dépenser nos sous dans des jeux vidéo plutôt que dans les petits fours. Très matures nous sommes.
Mais une nouvelle question semble occuper tous les esprits autour de moi : quand me déciderai-je à faire un enfant ?

Ouch.

Et ma moue dubitative ne semble pas satisfaire mes interlocuteurs, qui n'hésitent à me rappeler que l'horloge biologique tourne, tic tac tic tac, et que si je ne veux pas risquer de faire un bébé avec de la mousse dans les oreilles, j'ai intérêt à me dépêcher.

Oh hey ! J'ai pas trente ans !

La moyenne d'âge pour le premier enfant est apparemment passée à 29,7 ans en 2005 en France. Mais comme autour de moi, j'ai plusieurs copines qui ont fait des bébés bien avant, j'ai le droit de le dépasser, histoire qu'au final, on reste dans cette moyenne.

CQFD.

Et puis franchement, non, je n'en ai pas envie. Pas pour l'instant. Je craque totalement sur les bouilles des bébés de mon entourage, tous plus mimis les uns que les autres, et je ne me lasse pas de les voir et de leur faire des gouzi-gouzi et des reugneugneukilémignon. Mais je suis contente, quand je repars, de les laisser sur place. Ca ne me fait pas envie du tout. A dire vrai, quand on y pense avec Jules, on se dit qu'on préfèrerait un labrador, et moi je pense que si j'en suis au point de comparer le fait d'avoir un enfant avec le fait d'avoir un chien, même un labrador, c'est que je ne suis pas prête.

On me dit «Pfft, tu dis ça mais tu changeras d'avis ! Tu verras !» Oui. Sans doute. Après tout, rien ne m'empêche de me réveiller dans deux ans et de ressentir au fond de moi ce truc que tout le monde appelle l'instinct maternel. A ce moment-là, je suppose que je serai prête. A ce moment-là pourquoi pas ? C'est bien ce que j'entends quand je dis «je n'en ai pas envie pour le moment».

La discussion bébé a pris une place énorme ces derniers temps dans mes relations sociales. C'est un peu saoulant. Surtout que c'est le genre de questions qui ne se contente pas d'un oui ou d'un non. Il faut une réponse motivée et argumentée. Sauf qu'il n'y a pas de bonne réponse. Puisqu'il n'y pas de bonne raison ou de mauvaise raison. Il y a juste une envie ou pas.

Mais au cas où, des arguments, j'en ai !

Déjà, j'ai pas trouvé de prénom. Je cherche, je cherche, mais j'ai pas d'idées. Je ne peux pas avoir d'enfant sans avoir d'idées de prénom ! C'est un coup à prendre le premier prénom qui passe et on se retrouve avec des gamins qui s'appellent Roger et portent plainte contre leurs parents à la majorité. Ca non.

De toute façon, j'ai tenté l'aventure avec mes Sims, avoir un bébé, mais l'assistante sociale ne fait rien que de me piquer mes enfants. C'est un signe du destin.

Et puis bon, les pleurs, le caca, le vomi, bouh, très peu pour moi. Quand ça grandit, le bruit, les bêtises, les objets qui cassent. L'adolescence, ouch, avec la rébellion, les boutons d'acné, la crise existentielle...

Non, le mieux reste l'adoption, et l'adoption d'un gamin de 25 ans qui sort d'une école d'ingénieur, et serait donc immédiatement financièrement indépendant. L'idéal serait même qu'il puisse nous verser une petite rente. Là, peut-être qu'on peut y réfléchir...
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 15:51
J'ai envie d'écrire un livre. Depuis toute petite, j'ai cette envie de laisser une trace derrière moi, de faire en sorte qu'une part de moi puisse passer à la postérité, de créer une oeuvre artistique qui me rendrait fière... Et puis aussi, j'aimerais bien me faire plein de pognon avec un best-seller, comme J.K. Rowling, pour pouvoir arrêter de bosser et me dorer les miches tout le reste de la vie au bord d'une piscine à L.A, à siroter des Margaritas. Pour l'amour de l'art.

J'ai la motivation. J'ai un peu de temps. J'ai l'ordinateur avec le traitement de texte et le correcteur d'orthographe. J'aime même des proches qui pourraient assurer une relecture critique. Seulement voilà : j'ai pas d'idées...

Et ça c'est moche. Un roman, c'est pas la peine, il faut une histoire et j'ai la tête aussi vide que l'assemblée nationale un jour où y a pas de retransmission télévisée. Parfois, je commence à me creuser la tête, des personnages prennent forme, des intrigues naissent dans les méandres de mon esprit, et bing, je pense avoir trouvé : et si je racontais les histoire d'un binoclard qui découvre à l'aube de l'adolescence qu'il a des pouvoirs de sorcier ? Damned ! On m'a précédée sur ce coup-là. L'histoire d'un prof d'université qui découvre des secrets gardés depuis des millénaires sur la vie du Christ ? Déjà écrit. Une ado qui vit une histoire d'amour impossible avec un vampire ? Archi-connu.

J'ai pensé à l'autobiographie ou le témoignage. C'est bien ça, l'autobiographie. Même Loana a fait la sienne alors pourquoi pas moi ? Sauf que, n'étant pas célèbre, il faut forcément que quelque chose dans ma vie justifie qu'on ait envie d'en savoir plus sur moi. C'est là que le bât blesse. Je n'ai pas été battue par mes parents, mon frère ne se drogue pas, mon père n'est pas un terroriste international, je n'ai jamais été en prision ni retenue en otage par les FARC pendant des années. Même que si je partais en Colombie, je pourrais courrir dans la jungle pendant des semaines en hurlant que personne ne me kidnapperait. Et merde.

Je pourrais aussi faire un travail de recherche sur un sujet précis, le genre de super-thèse vachement argumentée avec une bibliographie longue comme le bras, réalisée grâce à une étude approfondie d'un sujet. Je m'imagine bien, le nez dans un vieux livre - un manuscrit, ce serait encore plus cool - les lunettes sur le nez - je n'en porte pas mais ça aurait plus de gueule - des mugs de café posés sur mon bureau - mais loin du manuscrit sinon c'est la cata - à prendre des notes pendant des nuits entières pour finalement pondre un travail d'une qualité remarquable qui serait salué par la communauté scientifique internationale. Oui, je m'imagine bien. Ensuite, quant à mettre tout ça en oeuvre...

Reste l'essai. L'essai, c'est pas mal, parce que c'est une catégorie d'écrit qui porte dans son appellation-même l'excuse de son imperfection. «Mais votre bouquin est nul !» - «Oui, enfin bon, c'était un essai...»

Roman, étude ou essai, il faut de toute façon un thème, une idée de départ, dans tous les cas. Je sèche. Tout a été fait, tout a été écrit. J'arrive trop tard.

Pourquoi pas la poésie me direz-vous ? La poésie, j'ai essayé, mais de toute évidence, ça n'a pas ramené la foule d'internautes espérée sur mon blog, et ce en dépit de la grande qualité de mon oeuvre. Je n'ai pas, par mes vers, réussi à détrôner le blog sur le point de croix, qui garde la tête du classement des blogs les plus lus d'over-blog depuis mars 1943 (parfaitement). Je suis une artiste incomprise. Il n'y a pas d'autre explication. Voilà, c'est ça le problème. Je suis de ce genre de personne dont on reconnaîtra la valeur après la mort. Mes ayant-droit se feront un max de blé et une rue de Lille portera mon nom.

Adieu, piscine, margaritas et best-seller...
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 13:20
Je ne comprends vraiment pas les gens qui trouvent ridicule l'interdiction de fumer dans les lieux publics, et qui se gaussent particulièrement de l'interdiction de fumer dans les débits de tabac, arguant qu'il est stupide d'interdire de fumer précisément dans le lieu ou on achète ses cigarettes.

Je ne vois pas le problème. Pour ma part, je trouverais bizarre qu'on puisse avoir usage des préservatifs dans les pharmacies...
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 09:41
J'ai connu Seattle Roll grâce à cette photo de hamster devant une Nintendo DS. Totalement craquant. J'ai pris cette mini-oeuvre d'art pour un acte isolé jusqu'à ce que je tombe sur le site de Seattle Roll, ainsi que son Flickr. Et là, des dizaines de hamsters, tous plus kawai les uns que les autres, des prises de vue décalées, des photos de qualité...

Apparemment, Mayu, alias Seattle Roll est une Japonaise qui vit à Seattle, aux Etats-Unis (d'où le jeu de mots terrible). Diplômée en Art vivant et en design, elle se passionne pour la photographie de petits animaux. Lapins, hamsters, cochons d'inde... En un clic, elle réussit vraiment à saisir un instant, une expression, une pose décalée. Elle a sorti un livre regroupant ses plus belles photographies et intitulé «The very best of Hamsters».


Seattle Roll aime ses petites bêtes comme des enfants, et donne la biographie de chacun de ses hamsters dans la galerie qui leur est consacrée. De Kumanoko, le hamster à la DS, on apprend entre autres qu'il s'agissait d'un mâle, mort le 30 décembre 2006, doté d'une grande personnalité, qui souffrait de problèmes dentaires et devait manger sa nourriture pilée...

On apprend également, grâce à une mise à jour datée du 9 juin, que Niko, l'actuel compagnon à quatre petites pattes  de Seattle Roll, son 10e hamster, est mal en point en ce moment... «Dans la nuit de dimanche, l'état de Niko a soudainement empiré. Sa respiration est devenue difficile et il avait l'air très fatigué. J'ai du mal à le dire, mais il va partir. Je me suis préparée. Je l'ai pris dans mes bras et j'ai tenté de le nourrir. J'ai mis sa cage sur le sol et je me suis allongée à côté. Je n'ai pas dormi cette nuit-là pour m'occuper de lui... Lundi matin, nous avons appelé le vétérinaire et avons eu un rendez-vous en urgence. Le docteur - en qui je fais confiance à 100% - a examiné Niko et dit qu'il avait une pneumonie.» On en frémit, jusqu'à ce qu'on se souvienne qu'on parle d'un rongeur dont la durée de vie moyenne est estimé à deux ou trois ans...

Doux-dingue, sans doute, mais plutôt attendrissante...
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 10:32
On a tous un ami d'ami d'ami qui a porté ce genre de T-Shirt. Noir, forcément, avec un gros dessin qui représente, au choix, un loup, un indien, une tête de husky... Peut-être même que certains d'entre vous ont un T-shirt de ce genre, caché au fond de leur armoire, gardé par nostalgie des années 90 (même si c'était déjà ringard en 1990).

Quand on les voit, ces T-shirts, sur les stands de marchés, à côté des pulls péruviens et des Dreamcatchers made in Taïwan, on se demande : «Mais qui peut acheter un truc pareil?», et puis on s'en va, en haussant les épaules d'un air dédaigneux.

Et c'est là qu'on se trompe.

Car le T-shirt noir à tête de loup est en passe de devenir l'accessoire ultime de branchitude.

Tout a commencé sur le site américain d'Amazon où un acheteur ravi fait une critique élogieuse d'un T-shirt qui représente trois loups hurlant à la lune, de la marque The Mountain : «Ce T-shirt a des loups qui sont dessinés dessus, ce qui en fait d'office un objet digne de recevoir 5 étoiles, mais en plus, à partir du moment où je l'ai essayé, la magie a commencé à opérer... [...] J'ai immédiatement été approché par des femmes [...]» Une critique délicieusement ironique et hilarante, qui va donner lieu à un vrai phénomène. Les critiques dithyrambiques se multiplient.

Au moment où j'écris ce billet, la page compte plus de 700 commentaires, donc 550 qui donnent au T-shirt avec les trois loups hurlant à la lune une note excellente de 5 étoiles.

Un petit florilège à la traduction hasardeuse :

«En fait, j'avais déjà la même image tatouée sur ma poitrine, mais le T-shirt est très utile losqu'il fait froid.»

«Un superbe produit. De plus, depuis que j'ai acheté, et que je porte les T-shirts The Moutain, des voix me communiquent les scores des matchs de la NBA et de la NHL trois jours à l'avance.»

«Notre famille n'a jamais été aussi proche. Un grand merci au T-shirt aux trois loups.»

«Le T-shirt aux trois loups n'est pas juste un T-shirt, c'est un miracle de Noël

«Ca fait quinze semaines que je porte ce T-shirt et je n'ai pas eu besoin de le laver ! On ne porte pas ce T-shirt sur sa poitrine, on le porte sur son âme

Et les internautes farceurs ne se contentent pas d'écrire. Ils achètent aussi. Ainsi, les ventes du T-shirt ont augmenté de 2300% ! Une aubaine pour le fabricant qui ne s'offusque évidemment pas de la moquerie (enfin plus maintenant en tout cas) et affiche au contraire fièrement sur son site la revue de presse déjà impressionnante : le Washington Post, le New York Times, la BBC, le Chicago Tribune...

Utilisant à merveille le buzz créé autour du T-shirt aux trois loups, le fabricant annonce même la sortie prochaine d'un t-shirt... avec quatre loups ! C'est ce qui s'appelle surfer sur la vague.

Comme je ne veux pas me faire larguer et que j'ai décidé, non plus de suivre la mode, mais de la précéder, j'ai jeté mon dévolu sur ce magnifique pantalon de sport qui, je pense, sera le buzz du mois de juin. Affaire à suivre...
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 11:11
Nombreux sont ceux qui connaissent le désormais célèbre freeze de la Gare centrale de New York. 200 personnes qui, pendant quelques minutes, se figent, telles des statues, sous les yeux ahuris des passants. Une blague très réussie, joliment mise en image  et en musique. L'événement a été organisé par Improv everywhere, une troupe de joyeux dingues qui sévit à New York City.

Leur mission : créer des mini-événements loufoques, dont certains peuvent rassembler des centaines de personnes, et qui n'ont aucun but commercial. Pour participer aux actions les plus importantes, il suffit de s'abonner à la mailing list du site et... euh... d'habiter New York... (ou d'aller faire un tour sur le site Urban Prankster, qui regroupe un bon nombre d'actions de ce genre).

C'est ainsi que des dizaines de personnes se retrouvent en sous-vêtements, sur une même de ligne de métro New Yorkais (un événement annuel qui a pris, au fil des années, de l'ampleur pour rassembler de plus en plus de participants), ou qu'un homme menace de se suicider, perché sur une corniche à un mètre du sol.

Improv everywhere est né en  août 2001. Soit avant l'avènement des flash-mobs, dont la troupe tient à se démarquer sur sa FAQ : «Improv everywhere a été créé deux ans avant la mode des flash-mobs. Certaines de nos missions présentent des similarités avec les flash-mobs (un grand nombre de personnes qui se réunissent dans un endroit public et disparaissent soudainement), mais nous n'avons pas grand-chose à voir avec le flash-mobbing. Certaines missions ne nécessitent que quelques personnes tandis que d'autres en réunissent des centaines, selon l'idée de départ et le nombre de personnes qui y participent.»

Le freeze de Grand Central Station est néanmoins présenté, par beaucoup, comme une flash-mob et correspond bien à la définition de ce type d'événement : un grand nombre de personnes qui se regroupent dans un lieu donné pour faire quelque chose qui n'a ni queue ni tête, pendant un temps limité, avant de se séparer comme si de rien n'était. C'est aussi le cas de certains autres happening d'Improv Everywhere, comme le No Pants dans le métro, ou la mp3 experiment, ou des dizaines de personnes reçoivent via leur Ipod des instructions qui les fait agir de manière étrange... La dernière mp3 experiment avait lieu hier.

Une amie, à qui j'expliquais un jour le concept des flash-mobs, m'avait demandé, sceptique, à quoi cela pouvait bien servir. Réponse : à rien. Si ce n'est à procurer quelques minutes de bonheur aux participants. Peut-être aussi d'évacuer la pression sociale accumulée au fil des jours, en faisant quelque chose qui n'a aucun sens, de prouver qu'on n'est pas des robots et qu'on peut très bien péter les plombs avant de revenir à une vie normale et normée.

Ma vidéo préférée d'Improv everywhere : le Food Court musical. Une mini-comédie musicale en plein centre commercial. Pas une flash-mob, cette fois, mais un happening bien préparé, avec 16 personnes de la troupe cachées dans le public.

Forcément, dès que ça chante, j'adhère. Cela commence par la serveuse d'un fast-food qui, en chantant, implore les clients de lui donner des serviettes, pour essuyer la limonade renversée sur le comptoir. La musique se met en route. Un client-complice se lève et réclame à son tour une serviette... Et on tombe dans le grand n'importe quoi. Mais qu'est-ce que c'est bon !


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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:15
Bon. Le tome 5 des Menteuses de Sara Shepard n'était pas le dernier... Moi qui me réjouissais du timing : j'avais achevé les quatre premiers tomes début mai, et le cinquième sortait le 14 mai. L'idéal. Pas de rupture dans le récit. Mais au fil des pages de ce cinquième tome, je m'interrogeais. L'histoire, loin de se démêler, ne faisait que se compliquer, introduisant de nouveaux rebondissements, de nouvelles intrigues, de nouvelles questions sans réponses.

Le nombre de pages qui restaient à lire me semblait étrangement restreint, pour un final digne de ce nom. Allais-je avoir, au bout de cinq tomes, une fin bâclée ? Un dénouement à la con, du type «en fin de compte, depuis le début, c'était un coup des extra-terrestres» ou «soudain, Spencer se réveilla : "Ouf, ce n'était qu'un vilain rêve"». Peu à peu, le doute s'insinuait en moi. Et s'il y avait un tome 6 ? Le dernier chapitre m'a donné raison. Avec un cliffhanger terrible, qui m'a plongée dans une frustration énorme. En gros, la dernière phrase de ce cinquième tome aurait pu être «Et le tueur est... A SUIVRE...» que ça n'en aurait pas été plus frustrant.

Et sur le web, pas de trace d'une sortie prochaine d'un tome 6. Je le sais, j'ai cherché de manière totalement scientifique...

Le soir, pour me consoler, Jules m'a proposé de mater l'épisode final de la saison 4 de Supernatural. Il devrait enfin nous donner les réponses aux questions posées tout au long de la saison. [SPOILER] Sam va-t-il basculer du côté obscur ? Lilith parviendra-t-elle à briser le 66e sceau ? Lucifer sera-t-il libéré des Enfers ? Las. Quelques réponses ont été données, mais trois plus de questions ont été posées, et la dernière phrase est un truc du genre : «Oh, regarde, il arrive» Paf ! Ecran noir, merci mesdames et messieurs, vous pouvez reprendre une activité normale. Ah oui, et la suite, vous la connaîtrez à la rentrée prochaine parce que là on part en vacances. Argh ! C'est plus du cliffhanger, ça, c'est carrément un appel à la crise de nerfs.

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